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Caféine & performances

  • 2P2B
  • 18 mai 2024
  • 2 min de lecture

La caféine est considéré un stimulant.


Jusqu'en 2004, elle figurait sur la liste des produits interdits ( au delà d'une certaine dose : 6-8 expressos dans l'heure et demi précédant une compétition )


De nombreuses études ont montré un effet positif sur les performances suite à une consommation de caféine. Cependant le mécanisme par lequel se matérialise cet effet est pour le moment non élucidé.


Des marqueurs métaboliques comme la lactatémie, la glycémie et les catécholamines sont de bons indicateurs du changement métabolique se produisant pendant un effort physique. Ils donnent des indications sur l'utilisation des substrats énergétiques, la fatigue, la récupération et les performances.


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TAUX SANGUIN DE LACTATE: LACTATÉMIE


Plusieurs études ont montré une élévation du taux de lactates suite à la prise de caféine vs placébo en raison de la diminution de sa clairance.

L'augmentation de ce taux permet une production anaérobique d'énergie plus importante


GLYCÉMIE


Les différentes études des effets de la caféine sur la glycémie pendant un effort ont montré une augmentation de la glycémie par stimulation de la libération hépatique

du glucose.

L'augmentation de la glycémie est synonyme d'une plus grande concentration de substrats énergétique et donc un effet notoire sur les performances. En effet, la disponibilité en substrats est un facteur limitant de performance.

La caféine permet également de réduire la captation du glucose réduite au niveau des muscles non (moins) sollicités.


CATÉCHOLAMINES


Les études sur ce sujet ont démontré une augmentation croissante des concentrations de catécholamines en fonction de la quantité de caféine ingérée.

L'augmentation du taux de catécholamines potentialise les réponses physiologiques corporelles à un effort physique.


Le dernier effet démontré de la caféine est le retardement de la perception de la pénibilité d'un effort et donc une meilleure tolérance à la douleur en particulier lors de la fin d'un effort. Cet effet serait dû à un recrutement de motoneurones plus important.


La caféine présente donc des effets ergogéniques majeurs sur les performances.



La caféine provoque l'apparition d'effets secondaires pouvant altérer les performances en endurance : augmentation du rythme cardiaque, augmentation de la température corporelle (risque d'hyperthermie), effet diurétique ( risque de déshydratation ).


Des cas de rhabdomyolyses d’efforts sévères ont été rapportés chez des sportifs ayant consommé trop de café avant une compétition d’endurance. Le café n’est bien évidemment pas le seul facteur déclenchant, les conditions climatiques et l’état d’hydratation des sportifs jouent également un rôle important dans la survenue de ce phénomène.

 
 
 

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